Renverser le capitalisme

Nous militons pour le renversement du capitalisme.

Le capitalisme est un régime économique dans lequel les capitaux (usines, banques, exploitations agricoles ou pétrolières, grands moyens de transport et de communication...) appartiennent à des personnes privées constituant la bourgeoisie. La petite bourgeoisie, les artisans, les petits patrons, les commerçants, les petits actionnaires, n’a ni poids ni influence réelle dans le système capitaliste. La grande bourgeoisie, ce sont ceux qui possèdent les capitaux des grandes entreprises et de leurs filiales, ce sont quelques dizaines ou centaines de milliers de familles dans le monde. En France par exemple, quelques grands bourgeois - Arnault, Bettencourt, Bolloré, Dassault, Lagardère, Pinault, Peugeot, etc. - possèdent des fortunes de plusieurs dizaines de milliards d’euros.

Ces grands bourgeois ont le droit d’ouvrir et de fermer leurs entreprises à leur guise. Ils en contrôlent le fonctionnement et la production, décident s’ils doivent produire du lait ou des missiles, des vaccins ou des chars d’assaut. Les capitalistes sont libres - libres d’exploiter des ouvriers et de les jeter à la rue quand cela les arrange, de ruiner des régions entières, de ne pas répondre aux besoins de l’humanité, d’investir dans les secteurs les plus nuisibles, de polluer et de détruire...

Ils disent que le capitalisme, « c’est la liberté ». Oui... mais pour eux, et pour eux seuls. Ils accusent les communistes d’être des ennemis de la liberté. De leur liberté d’entreprendre et d’exploiter ? Oui ! Parce que celle-ci ne s’exerce jamais en fonction des intérêts de l’humanité mais en fonction du seul profit. C’est pourquoi nous pensons qu’il serait tout à fait légitime de restreindre la « liberté d’entreprendre » en retirant aux capitalistes les moyens de nuire.

Dans la mesure de nos possibilités, nous participons à toutes les luttes nécessaires à la défense des conditions de vie des travailleurs. Mais notre objectif ne se limite pas à rendre l’exploitation moins « insupportable », nous voulons y mettre fin ! C’est pourquoi nous militons pour le renversement du capitalisme.

Capitalistes et politiciens à leur service répètent sans fin que c’est impossible. Empêcher les usines de fermer ? « Impossible ! » Empêcher les crises, les délocalisations, la baisse du pouvoir d’achat, l’aggravation de l’exploitation ? « Impossible ! » Empêcher des millions d’hommes, de femmes, d’enfants, de mourir de faim alors que le monde croule sous les richesses ? « Impossible ! », encore !

Eh bien ! puisqu’il est « impossible » que ce système génère autre chose que de la misère, qu’il passe la main ! Les exploités, aux commandes de la société, feront bien mieux. Comme l’écrivait Trotsky : « Si le capitalisme est incapable de satisfaire les revendications qui surgissent des maux qu’il a lui-même engendrés, qu’il périsse ! »