Brèves

Choc électrique

Brève
03/04/2023

La CFDT vient de recevoir une claque à RTE (Réseau de transport d'électricité). Bien que minoritaire, elle a profité d'un dispositif de la loi El Khomri pour organiser un référendum afin de rendre plus contraignantes les modalités de travail pour les agents qui font les réparations urgentes sur le réseau. Avec l'aide de la direction, elle a même fait voter des agents non concernés.

Malgré ces manoeuvres, les travailleurs ont en majorité voté « non » ! Toutes les combines permises par la loi Travail ne passent pas quand les travailleurs ne se laissent pas faire.

Pire que le nucléaire... le capitalisme !

Brève
03/04/2023

On apprend qu'EDF et Areva étaient au courant de l'incapacité de l'usine Creusot Forge de faire un travail conforme aux normes de sécurité lorsqu'elles lui ont commandé la cuve du futur réacteur de Flamanville.

Ladite cuve doit recevoir le combustible et encaisser les variations thermiques. Cette faiblesse pourrait devenir catastrophique, si cette cuve ne tient pas le coup.

Le nucléaire, c'est un risque. Aux mains des capitalistes et de ceux qui se comportent comme eux, c'est bien pire.

Le scandale sans fin de l’amiante

Brève
03/04/2023

La cour d'appel de Versailles vient de réitérer le non-lieu pour le PDG de l'« usine-mouroir » d'amiante Amisol, à Clermont-Ferrand. La plainte datant de vingt ans est rejetée pour la troisième fois. Les victimes vont devoir une fois de plus se pourvoir en cassation.

Si les victimes de l'amiante, salariés ou voisins des usines, doivent mener une bataille tenace pour défendre leurs droits, les industriels de l'amiante, Eternit et autres, mais aussi les lobbystes du Comité permanent amiante et les hauts responsables de l'État ne sont toujours pas inquiétés. Un scandale, car 3 000 personnes en meurent chaque année.

Non aux violences policières

Brève
03/04/2023

L'affaire du père de famille chinois tué à Paris par un policier a déclenché plusieurs manifestations et une protestation du gouvernement chinois.

Les bavures policières se succèdent : Adama Traoré tué par des gendarmes, Théo violé et maintenant cette victime chinoise tuée chez elle par des flics en civil. Ces bavures n'ont jamais lieu dans les quartiers chics, mais plus souvent dans les quartiers populaires et contre des immigrés.

Et pour cause, chez les nantis, les flics prennent des gants...

Guyane : la population met le gouvernement sous pression

Brève
31/03/2023

Le ministre de l'Intérieur et la ministre de l'Outre-mer, envoyés dans la précipitation en Guyane pour tenter de calmer la colère de la population massivement mobilisée, auraient voulu pouvoir discuter à huit-clos avec quelques représentants triés sur le volet. Las, ils ont dû présenter des excuses aux manifestants rassemblés devant la préfecture.

De multiples collectifs avaient rédigé des cahiers de doléances dans lesquels figuraient bien plus les revendications des petits patrons et des notables locaux, que celles des travailleurs, des chômeurs et des plus démunis. Pourtant toute la population devrait pouvoir être directement représentée dans les discussions à venir, qui devraient être publiques.

Pour éviter que leurs revendications ne soient escamotées, les travailleurs de Guyane, colonne vertébrale de la grève, doivent s'organiser en force de classe au sein de ce mouvement général.

Le Pen fait son beurre sur le dos des agriculteurs

Brève
31/03/2023

En déplacement en Bretagne, Marine Le Pen a cherché à séduire les agriculteurs. Ses diatribes contre l'Union européenne (UE), ont rencontré de l'écho devant un auditoire acquis à l'avance. Elle a promis de remplacer les subventions de l'UE par des subventions françaises.

Mais elle n'a pas eu un mot contre les groupes de la grande distribution ou de l'agroalimentaire, comme Intermarché ou Lactalis qui étranglent les agriculteurs en imposant leurs prix. Elle n'a pas dénoncé le Crédit agricole qui ne fait pas dans le sentiment quand il s'agit d'accorder des crédits ou de se les faire rembourser.

Le FN utilise l'Union européenne comme épouvantail afin de mieux épargner ceux qui écrasent les petits agriculteurs, les industriels et les financiers.

Syrie : les grandes puissances alimentent le chaos

Brève
31/03/2023

Aujourd'hui, plus d'un quart de la population syrienne a été chassée de chez elle par la guerre. Des millions d'autres vivent sous les bombes et dans le dénuement. Les populations ne sont pas seulement victimes du dictateur sanguinaire Assad et des milices barbares de Daech. Elles subissent aussi les bombardements meurtriers des États-Unis et de leurs alliés, dont la France, et ceux de la Russie. Ces bombardements contribuent à détruire le pays. L'aviation américaine vient par exemple de bombarder les installations d'un barrage hydroélectrique sur l'Euphrate, l'endommageant au point de menacer des centaines de milliers de personnes.

Sous prétexte de trouver une issue au chaos syrien dont elles sont largement responsables, les grandes puissances l'alimentent et l'aggravent.

Il faut augmenter les pensions de retraite !

Brève
31/03/2023

Jeudi 30 mars, les syndicats appelaient à une journée d'action des retraités pour exiger une revalorisation des pensions. Des milliers d'anciens ont défilé pour exprimer leur colère. Avec 1 032 € en moyenne, et même 921 € en moyenne pour les femmes, les pensions permettent à peine de payer le nécessaire pour survivre après une vie de travail. Et cela s'est encore dégradé sous Hollande avec le gel des pensions et la hausse des prélèvements.

Alors les retraités ont mille raisons de se faire entendre dans la rue. Leur combat rejoint celui des travailleurs en activité. Tous les salaires et toutes les pensions doivent être revalorisés d'au moins 300 euros pour rattraper ce qui a été perdu. Aucun salaire, aucune pension ne doit être inférieur à 1 800 euros.

C'est un minimum qu'il faudra imposer par les luttes, au coude à coude, travailleurs et retraités.

Vivendi : pour se goinfrer, les actionnaires condamnent les travailleurs à la diète

Brève
30/03/2023

En 2016, les salaires fixes versés aux cinq principaux dirigeants de Vivendi ont explosé avec des augmentations comprises entre 33 et 41 %. A cela s'ajoutent les distributions d'actions gratuites, les jetons de présence au conseil d'administration, etc. Le plus récompensé de ces dirigeants, celui de Vivendi, a empoché 3,7 millions d'euros pour un an.

Vivendi, c'est Bolloré. Si le milliardaire est si généreux avec ses subalternes, c'est que lui empoche au centuple. Dans le même temps, la direction de Vivendi coupe dans les effectifs, appelle à faire des économies sur « la masse salariale ». Ceci explique cela ; pour se goinfrer, les actionnaires imposent aux salariés de se serrer la ceinture et gratifient généreusement leurs sous-ordres.

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