Brèves

Une date à retenir, celle de la Fête de Lutte Ouvrière, à Presles (Val d'Oise), toujours un grand moment de fraternité à partager.

Jusqu'au 4 mai, les cartes d'entrée pour les trois jours sont au tarif réduit de 12 euros.

Demandez-les à nos militants.

Depuis 1990, le nombre de morts causés par le tabagisme a augmenté de 5 % dans le monde, pour s'établir à 6,5 millions par an en 2015. Ce sont la moitié des fumeurs quotidiens qui meurent prématurément. En Chine le tabac fait un million de morts par an, et l'Inde n'est pas loin derrière.

De fait, dans les pays les plus riches, les politiques de santé, aussi insuffisantes et inégalitaires soient-elles, ont fait diminuer le nombre de fumeurs, et donc de décès. Mais les trusts du tabac ont trouvé une solution pour continuer à maintenir un maximum de femmes et d’hommes en état d’addiction, c’est de concentrer leurs efforts sur l'Asie et l'Afrique – et avec succès.

Dans la grande famille des prédateurs capitalistes, les industriels du tabac vendent de la mort. A l’instar des marchands d'armes et autres dévastateurs des populations.

Lors du sommet du G8 à Gênes, en 2001, la police avait réprimé brutalement des manifestants altermondialistes, tuant l'un d'entre eux. 307 de ces militants avaient été matraqués dans l'école où ils dormaient, puis arrêtés et séquestrés dans une caserne, humiliés et encore battus pendant trois jours. Condamnée il y a deux ans par la Cour européenne des droits de l'homme pour ces événements, l'Italie va verser 45 000 euros à six victimes, et s'engage à l'avenir à mener des enquêtes efficaces avec sanctions pénales en cas de mauvais traitement et de torture... mais aussi à donner des cours de formations sur le respect des droits de l'Homme aux forces de l'ordre. Y a du boulot ! Cette tardive et hypocrite reconnaissance rappelle ce que sont les forces dites « de l'ordre » et la violence dont l'appareil d'État est capable. Et pas seulement en Italie.

L'armée américaine a bombardé hier une base aérienne militaire syrienne. Jusqu'ici, les États-Unis se déclaraient en guerre contre les groupes islamistes et épargnaient le régime de Bachar El Assad. Ont-ils décidé que le dictateur syrien devait être écarté ou s'agit-il simplement de lui rappeler, ainsi qu'à son allié Poutine, la puissance militaire américaine ? Quoi qu'il en soit, ce n'est sûrement pas la solidarité avec la population syrienne qui guide les choix de Trump. Il a prétendu vouloir réagir à l'attaque chimique attribuée au régime qui a fait des dizaines de morts en début de semaine. Mais ce n'est qu'une des nombreuses atrocités commises ces dernières années par Bachar El Assad et les États-Unis s'en étaient jusqu'ici bien accommodés. Les prétextes changent, mais la réalité de la politique impérialiste reste : des calculs cyniques et des populations victimes de la guerre, plongées dans un chaos permanent.

Emmanuel Macron vient de dévoiler certains candidats pour les élections législatives de son mouvement « En Marche ». Parmi eux un haut fonctionnaire de police qui a fini sa carrière en chef du Raid, une unité d'élite de la police. Macron a écrit un livre de circonstance qu'il a bizarrement intitulé « Révolution ». Mais en recyclant un ancien flic, on voit ce que vaut réellement le personnage.

Les six plus hauts dirigeants du groupe canadien Bombardier ont décidé de s'octroyer pour 2017 des rémunérations en hausse de 50 % par rapport à 2016 - portant leurs salaires annuels de 5 à 12 millions de dollars canadiens (de 4 à 9 millions d'euros).
Problème : Bombardier prévoit 14 500 suppressions d'emplois d'ici à 2018, et vient de recevoir 372 millions du gouvernement canadien, et 1,3 milliards du gouvernement québécois. De quoi révolter les travailleurs concernés et les classes populaires !
Incités par l'État à se faire plus discrets, les dirigeants ont trouvé la parade : ils ne toucheront cette année « que » la moitié de la hausse prévue - et se réservent l'autre moitié pour 2020. Les pôvres !