les images de la fête Lutte Ouvrière à Bordeaux - 15 novembre 2014

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24/11/2022

Extraits de l'allocution de G. Perchet :

«Je ne vais pas revenir ici sur la multiplication des attaques du gouvernement contre le monde du travail. Rien que la liste des économies budgétaires sur les services publics serait trop longue à énumérer. ... Pour lutter contre le chômage, il n'y pas d'autre solution que de lutter contre le patronat, en lui interdisant les licenciements, en le contraignant à embaucher, en répartissant le travail entre tous, en prenant sur leurs profits. Il n'y a que les travailleurs, mobilisés, déterminés qui pourront régler la question du chômage. ...

Il n'y a pas d'autre solution. Les autres voies, et en particulier les voies électorales, sont des impasses. Ainsi à la gauche du PS, les dirigeants du PCF et Parti de Gauche nous préparent une nouvelle mouture de l'Union de la gauche. ... Le coup du bon gouvernement de gauche qui nous sauverait, on nous l'a déjà fait trois fois au moins depuis 1981....

Ce n'est pas tant d'Ebola que l'on meurt aujourd'hui sur la planète, mais bel et bien de la recherche du profit et de la domination sociale des capitalistes, une domination que l'humanité paie cher, bien trop cher.

Le pourrissement de la société capitaliste contamine vraiment toute la société. En Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, c'est la barbarie.... Toute la société est tirée en arrière. Tout cela n'est pas un problème de gouvernement, je le répète, ce n'est pas un problème de numéro de république, c'est le problème de l'organisation sociale du capitalisme, de la domination de la bourgeoisie sur le monde, une domination qui n'offre plus comme perspective que crise, guerre et barbarie.

C'est pourquoi il nous faut aujourd'hui plus encore qu'hier affirmer que l'avenir n'est pas au capitalisme mais au communisme. Que le règne de la bourgeoisie doit être remplacé par celui des travailleurs, que la concurrence capitaliste doit être remplacée par la coopération et que le marché et la loi du profit doivent être remplacés par la production planifiée en fonction des besoins. Oui le programme communiste révolutionnaire est le seul porteur d'avenir. Ce n'est pas un programme électoral, mais un programme pour les combats à venir de la classe ouvrière. Un programme et des perspectives qu'il faut porter dès aujourd'hui pour montrer à ceux de notre classe qui se découragent ou qui mettent leurs espoirs chez des marchands d'illusions, qu'il y a une fraction des travailleurs qui résiste, qui veut vraiment changer la société et qui lève pour cela le drapeau de la révolution sociale.

Alors, partout où nous le pouvons, dans les usines, dans les bureaux, au sein des syndicats, nous devons essayer de rendre sa fierté à notre classe en mettant en avant ses intérêts politiques, en lui redonnant confiance dans sa force collective. Car il n'y a que cette confiance retrouvée qui peut faire barrage à la montée de l'individualisme, des idées réactionnaires sous toutes leurs formes.

Voilà pourquoi, il faut que, du côté des classes travailleuses, nous relevions le drapeau de la lutte de classe du prolétariat, que nous montrions à tous que ces idées existent. Car si notre courant est minoritaire, il existe. Il regroupe des militants, des jeunes, une fraction du monde du travail résolument opposée à la politique anti-ouvrière du gouvernement comme à la bourgeoisie que ce gouvernement sert, une fraction décidée à combattre la racine du mal, de l'oppression, que représente la mainmise des capitalistes sur la société. Ce courant représente l'avenir. Car, si nous sommes conscients que la lutte des travailleurs pour en finir avec le capitalisme sera longue, et qu'il y aura des victoires, souvent partielles, mais aussi, et plus souvent, des défaites, nous savons que c'est la seule voie.

Alors aujourd'hui, il faut faire exister ces idées, il faut qu'elles s'expriment. Tous, nous pouvons y contribuer. Relevons, chacun à notre niveau, le drapeau de la lutte de classe. Affirmons que l'avenir pour l'humanité ne peut pas être le capitalisme. Affirmons qu'il n'est pas de sauveur suprême et que les travailleurs, les prolétaires devront briser eux-mêmes leurs chaînes. Affirmons haut et fort que l'avenir appartient aux travailleurs, à condition qu'ils renouent avec leurs idées, les idées de leur classe, les idées du communisme et de la révolution sociale. »