L'Union :  Régionales 2015: Les propositions des «petits» candidats pour le Grand-Est

Article de presse
02/12/2022

Pour ces élections régionales, face aux candidats FN, LR et PS, ces six listes pèsent peu (de 1 à 4% des intentions de vote selon notre sondage). Ces candidats ont aussi des idées pour le nom de la future région et dévoilent cinq propositions majeures à leurs yeux.

Julien Wostyn, tête de liste  : « affirmer des idées »

Le problème des classes populaires, c’est le chômage et les fins de mois qui commencent toujours plus tôt. Ce n’est pas le nom de la région, une « région » qui va du Bassin Parisien au Rhin ! Quant au futur siège de la grande région, il a déjà été décidé – Strasbourg. Aucun travailleur ne va au Conseil régional dont une des fonctions essentielles est de subventionner les entreprises, et les plus grosses empochent plus : comme la Smart qui aujourd’hui menace de délocaliser alors que Mercedes a reçu 100 millions au moment de son implantation dont 11 millions du Conseil régional. Quel que soit le siège de la Région, les patrons sauront trouver son chemin pour aller chercher des subventions que les trois grands partis lui apporteront sur un plateau. L’argent public doit aller aux services utiles à la population, pas au patronat. Quel que soit le siège de la Région, c’est ce que défendront les élus de Lutte ouvrière s’ils sont élus. Ils y seraient les yeux et les oreilles des travailleurs. 

1 - Les grands partis que les sondages mettent en tête et qui peuvent prétendre gouverner la région promettent de faire ce qu’ils n’ont pas fait quand ils étaient au pouvoir.Quand au troisième larron qui prétend qu' « on ne l’a jamais essayé », il est comme les autres à faire des promesses : « votez pour moi et tout ira mieux ». Pour les travailleurs rien n’a jamais changé par les élections, ceux qui prétendent le contraire sont des charlatans. Les élections permettent d’affirmer des idées, un camp. Je ne serai pas élu président de Région mais nous proposons à tous les travailleurs révoltés que patrons et gouvernants exigent toujours plus de sacrifices, de le dire en votant pour la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs ».

2 - Dire qu’il faut mettre fin au chômage en interdisant les licenciements et en partageant le travail entre tous, afin que personne ne soit réduit à l’inactivité tandis que ceux qui ont un travail se tuent à la tâche.

3 - Dire qu’il faut augmenter les salaires, les pensions et les allocations, qui sont bloqués depuis des années et qui font baisser le pouvoir d’achat car les dépenses des familles populaires augmentent.

4 - Dire qu’il faut mettre fin au secret industriel, commercial et bancaire, à l’ombre duquel les actionnaires décident leurs sales coups, y compris de raser des usines si cela leur permet de gagner plus d’argent.

 

5 - Le vrai pouvoir est dans les mains du grand patronat et des banques. Les élections permettent de dire ce qu’on pense. Travailleuses, travailleurs, ne nous en privons pas !