Après une première réunion la gérante a cru pouvoir arrêter la grève avec de vagues promesses, mais la maoeuvre a échoué et elle a dû envoyer une reconnaissance signée de certaines revendications : fin des sanctions, versement des salaires le 30 du mois, chaussures de sécurité. Pour les grévistes, il s’agit d’une première victoire. Reste désormais à la faire céder sur le reste, en particulier le licenciement abusif et le paiement des jours de grève.
Les travailleurs de Babou savent qu’ils ont envoyé à leur direction un signal fort, qui comptera pour l’avenir, en montrant qu’ils ne se laissaient pas faire.