Alstom Belfort

Pour la direction, les signatures ne sont que du papier

Brève
30/10/2022

Dans l’accord signé par la direction d’Alstom et l’Etat, le 4 octobre à Belfort, il y avait la promesse qu’Alstom investirait 30 millions d’euros dans un programme de développement des locomotives de manœuvre. Cette mesure faisait partie des engagements visant à maintenir le site de Belfort.

Moins d'un mois après la signature avec l'État, la direction d’Alstom déclare qu’il n’est plus question de cet investissement, que cet argent sera consacré à boucher une dette dans une entreprise suisse. Les élus, le maire en tête, font semblant d’avoir été trahis, criant au scandale, sur ce qui ressemble à un premier coup de canif dans le contrat. En réalité, la direction d’Alstom tient surtout à montrer qui est le patron et que l’Etat, les collectivités locales et les élus de tous bords sont à son service.

Elle a reculé devant la mobilisation des travailleurs et de la population, en maintenant le site Alstom-Transport de Belfort. C’est cette mobilisation qui a contraint le gouvernement à agir... en apportant des millions à Alstom. Pour garantir les emplois, à Belfort, comme ailleurs, les travailleurs ne pourront que compter sur leur propre détermination.