Castmétal - Feurs

En grève contre les suppressions d'emplois !

Brève
10/04/2023

Castmetal Feurs

Depuis le jeudi 6 avril, la quasi-totalité des ouvriers de Castmétal sont en grève contre le plan de 55 suppressions d'emplois, soit un quart de l’effectif de l'usine. Castmétal appartient au groupe Safe, leader mondial de son secteur, au chiffre d'affaires de 300 millions d'euros. C'est dire si le groupe a largement les moyens de maintenir tous les emplois à Feurs.

Et au-delà des suppressions d'emplois, dramatiques dans une région déjà ravagée par le chômage, c'est aussi l'attitude de la direction qui a révolté les travailleurs : ces suppressions d'emplois seraient non négociables, et les indemnités de licenciement au minimum légal, c'est-à-dire une misère.

Les salariés en grève sont déterminés à tenir le temps qu'il faut. Après des années passées à être exploités dans des conditions indignes – conditions qui ont provoqué déjà des accidents parfois mortels – ils refusent d'être jetés à la rue par des patrons avides de profits.

Valence - Lycée Emile Loubet

Une réaction des jeunes à la hauteur

Brève
09/04/2023

     Il y a deux semaines, la Proviseur du lycée Emile Loubet de Valence a cru faire un coup d’éclat en interdisant le port des jupes jugées trop « courtes », des shorts et des jeans troués. Les filles devaient tendre le bras le long du corps. Si le bas du vêtement était situé au-dessus des doigts, il était classé trop court et les filles devaient aller se changer.

     Résultat des courses : une centaine de jeunes en jupes, filles et garçons confondus, se sont rassemblés sur le Champ de Mars voisin pour dénoncer cette attitude moralisatrice et sexiste vis-à-vis des filles. Un tract a été distribué à l’entrée du Lycée.

     Voilà une Proviseur efficace : elle a réussi à mobiliser les jeunes de son lycée contre les valeurs réactionnaires de la société vis-à-vis des femmes.

Usine Iveco d'Annonay (Ardèche)

Les courbettes de Hollande

Brève
09/04/2023

Des autobus Iveco fabriqués à Annonay

     « Nous pouvons tirer un excellent bilan de ce quinquennat ». Voilà comment Pierre Lahutte, directeur d'Iveco, a salué Hollande en visite dans l'usine d'Annonay. En effet, avec les cars Macron et le CICE, Iveco a été bien servi. Rien qu'au titre du CICE, l'usine a perçu 2,5 millions d'euros par an. Alors quand Lahutte s'est vanté de ses efforts d'embauches, il a omis de dire que l'argent public les avait en grande partie payées, et qu'Iveco n'avait pas eu beaucoup à débourser pour les 499 embauches depuis 2012. Car les 2,5 millions du CICE correspondent à une centaines d'emplois par an.

     Hollande s'est répandu en louanges sur cette usine compétitive, qui préfigurerait à ses yeux l'usine du futur. Mais pour les ouvriers, cette compétitivité c'est le quasi blocage des salaires, des cadences toujours plus grandes, et le maintien dans la précarité pour plus de 200 intérimaires. Si pour Hollande et Lahutte, l'usine est innovante, pour les travailleurs, l'exploitation n'a rien de moderne.

Service public

Une journée contre la fermeture des accueils

Brève
07/04/2023

    Le syndicat CGT des personnels de différents services publics, était à Vénissieux toute la journée du jeudi 6 avril, entre autres sur le marché des Minguettes, devant la Poste, devant la mairie, pour dénoncer la dégradation des conditions d’accueil pour les usagers.

    En effet, à la CAF, la Sécu, à Pôle emploi, à la maison de la Métropole, aux impôts…les usagers tombent  souvent sur des accueils fermés ou uniquement sur rendez-vous, mais des semaines plus tard. Les démarches doivent se faire de plus en plus seul, sans explication et uniquement sur internet : il faut donc aller sur un ordinateur et se débrouiller ; si on a une question, il ne reste plus qu’à envoyer un mail …

    Bref la galère, et pour les usagers et pour le personnel.

Grenoble

Menace sur les centres de santé

Brève
07/04/2023

Les personnels des centres de santé en colère et en grève organisaient ce jeudi matin un rassemblement devant le centre de la Villeneuve pour protester contre la baisse de 70% de la dotation du département dédiée à leur fonctionnement. De nombreux usagers sont venus à leurs côtés dire leur indignation et leur opposition à ces coupes révoltantes. En une soirée, une pétition a déjà recueilli plus de 2000 signatures.

Le budget est actuellement revu en catastrophe, mais les professionnels et les patients, qui sont 17500 soignés dans ces cinq centres, tous situés dans les quartiers populaires, n’entendent pas en rester là. La mobilisation ne fait que commencer.