Aisne

Newrest – Condren : grève pour les salaires

Brève
13/04/2023

Une vingtaine de travailleurs sur la cinquantaine que compte cette entreprise de restauration collective, anciennement Apetito, rachetée par Newrest en 2016, ont participé à une grève sur deux jours, les 6 et 7 avril dernier.

Les raisons de mécontentement ne manquent pas. Les grévistes entendaient protester contre les retards dans le paiement des salaires et la dégradation des conditions de travail. Ils demandent l’augmentation des salaires et l’allègement des tournées de livraison pour les chauffeurs.

Les  conditions de travail se sont détériorées depuis le rachat du site il y a un an.

Les chariots ne sont pas toujours adaptés aux charges et de toute façon  en nombre insuffisant, les camions souvent en surcharge. Les tournées de livraison sont trop longues comme ont pu le constater ceux qui ont remplacé les chauffeurs pendant la grève et sont revenus… avec beaucoup de retard !

Ce qui est particulièrement choquant, c’est que Newrest est un groupe international en développement, présent dans 48 pays et employant 29 500 salariés et qu’il a de quoi financer largement toutes les revendications des grévistes.

 La direction fait la sourde oreille, le travail a repris avec la réduction des activités liée aux vacances scolaires.

Mais rien n’est réglé pour les travailleurs qui sont toujours en colère et ont toutes les raisons de l’être !

Aisne

Volkswagen – Villers-Cotterêts : débrayages sur le site

Brève
11/04/2023

une entrée du site

La presque totalité des 130 salariés de B2S, prestataire de Volkswagen sur le site, ont fait grève les 23 et 30 mars lors de la renégociation du contrat entre leur patron et Volkswagen.

Le secteur relations-clients va désormais être scindé en trois, la partie principale revenant à Webhelp, groupe qui a doublé ses bénéfices l'an dernier, atteignant 1,2 milliard d'euros.

Les grévistes demandaient notamment une prime de 1500 euros à B2S, ce qu'ils considéraient comme un dû après avoir travaillé 5 ans pour ce groupe. Lors de la prise du secteur relations-clients par B2S en 2012, les travailleurs avaient obtenu une prime d'environ 3000 euros au bout de 4 jours de grève. Ces revendications sont d'autant plus légitimes que ces salariés qui travaillent sur le site de Volkswagen ne disposent pas des mêmes conditions que leurs collègues salariés directement par Volkswagen.

Webhelp a repris officiellement les activités de prestataire depuis le 3 avril et il n'a fallu que quelques jours pour constater la dégradation des conditions de travail. Il n'y a plus de séparation entre les bureaux, il faut travailler quasiment coude à coude et les bureaux sont faits de telle sorte que seul le clavier y tient, sans qu’il soit possible que poser les coudes !

Si Webhelp voulait prévenir les salariés de son intention d'augmenter encore les cadences, elle ne s'y prendrait pas autrement.

A chaque renégociation, les conditions s’aggravent car le groupe richissime Volkswagen en demande toujours plus à ses prestataires qui répercutent cela sur les salariés en aggravant les conditions de travail. Les marchandages de Volkswagen et de ses prestataires, dont les travailleurs  ne sont même pas informés se traduisent par une augmentation de l’exploitation pour permettre à Volkswagen à ses prestataires de continuer à faire du profit.

Même s’ils n’ont pas obtenu satisfaction sur la prime, les travailleurs ont raison de se mobiliser et de contester cette politique.

Aisne

Bus - Saint-Quentin : les chauffeurs en grève

Brève
09/04/2023

La moitié des chauffeurs de bus de la ville, filiale de la société Transdev, ont fait grève vendredi 7 avril pour protester contre la faiblesse des augmentations de salaires, 0,6 % de hausse, soit une dizaine d’euros de plus par mois.

Une telle augmentation est dérisoire et très loin de suivre celle du coût de la vie !

Les chauffeurs ont raison de montrer leur mécontentement et c’est partout que les travailleurs devront imposer un véritable rattrapage des salaires d’au moins 300 euros.

Aisne

Hôpital – Saint-Quentin : les banques s’enrichissent au dépend de l’hôpital

Brève
09/04/2023

L’hôpital de Saint-Quentin, comme bien d’autres, est endetté et pour rembourser la dette, il est question de nombreuses économies.

Cela va des économies sur les produits d’entretien en passant par les bouteilles d’eau et sur les effectifs.

La direction voudrait supprimer des jours de RTT en modifiant les horaires des personnels dans certains services comme elle l’a déjà fait dans d’autres. Et il est question de mettre en place une mutualisation pour pouvoir faire plus facilement face aux remplacements nécessaires. Quant aux nouveaux, ils sont de plus en plus souvent embauchés en contrats précaires.

Ces restrictions de personnel entraînent une dégradation importante des conditions de travail des agents, mais elles satisferont les financiers dont les fortunes grossissent grâce aux intérêts des emprunts.

Oise

Webhelp - Compiègne : non au licenciement

Brève
03/04/2023

En 2015, manifestation devant le centre

Dans ce centre d'appel situé près de Compiègne, samedi 1er avril, un rassemblement était organisé en soutien à un travailleur licencié.
Il aurait, selon la direction, laissé passer trop de temps entre deux appels !
Dans cette entreprise de près de 700 salariés, les salaires sont au Smic et les pressions sont constantes pour réaliser le plus grand nombre d'appels dans un temps record.
Les convocations pour des rappels à l'ordre et des sanctions se multiplient. C'est en augmentant ainsi la productivité et en maintenant de bas salaires que Webhelp fait des profits
Les travailleurs ont bien raison de ne pas accepter ce licenciement !