Saint-Girons (Ariège)

Hôpital : le personnel du bloc opératoire en grève.

Brève
05/04/2023

Depuis lundi 3 avril, le personnel du bloc opératoire est en grève dans sa quasi- totalité. Il dénonce les dysfonctionnements du bloc dû au manque de personnel.

Les grévistes ont été assignés mais occupent le hall de l'hôpital pendant ses repos. Ils font signer une pétition, expliquent leur mouvement au personnel et aux usagers de l'hôpital. Ils réclament de l'embauche.

Pour l'instant la direction fait la sourde oreille mais les grévistes sont déterminés et sont prêt à continuer leur grève.

Toulouse

Cité Administrative : succès de la grève du personnel du nettoyage

Brève
03/04/2023

Comme dans de nombreux bâtiments publics, le nettoyage a été sous-traité à la cité administrative. Suite à la reprise du marché par la société ISS (300 millions d'euros de bénéfice en 2016), le nombre de salariés est passé de 19 à 12, avec des salaires de 700€ par mois, pour entretenir des locaux où travaillent un millier de personnes !

Après 3 semaines de grève, et avec le soutien des salariés de la cité administrative, les grévistes ont obtenu le retour à 19 emplois.

Les conditions de travail et les salaires doivent passer avant les intérêts des actionnaires !

Pamiers (Ariège)

Aubert et Duval, très fier de siphonner l’argent public

Brève
24/03/2023

Comme l'indique un panneau à l'entrée de l'usine, toute les institutions ont versé des subventions à Aubert et Duval : l'Etat, la Région, l'Europe. Pourtant d'après le magazine Challenges, la famille Duval se porte bien : 210ème dans le palmarès des 500 familles ​les plus riches de France avec 330 millions d'euros. Et encore ce classement ne tient pas compte de la branche Michelin, du côté de Madame Duval, Michelin 55ème fortune  avec 1 270 millions d'euros.

Mais dès qu'il s'agit d'investir, d'acheter des machines, de construire un nouveau bâtiment, ces assistés de capitalistes font du chantage à l'emploi pour obtenir le maximum de subventions et prendre le moins possible sur leurs fonds​ propres... Et les subventions publiques tombent toujours car … ce sont eux les vrais patrons de cette société ! Une société à dégager !

Toulouse

La Préfecture méprise les travailleurs

Brève
24/03/2023

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées le 21 mars pour dénoncer l'accueil scandaleux réservé par la préfecture de Haute-Garonne aux ressortissants étrangers. Un rapport de la Ligue des droits de l‘Homme montre que la préfecture a transformé leurs démarches administratives en véritable parcours du combattant.  Elle dénonce « un traitement inégalitaire et aléatoire des dossiers ». A cela s'ajoute des attentes parfois jusqu’à 7 heures avant d'être reçu, sans même un abri s'il pleut. Il y a des papiers qui ne sont pas demandés sur Internet et qui le sont au guichet. Et il y a même des demandes illégales, en particulier sur la santé des demandeurs.

Comme il s’agit « d’accueillir » des pauvres, des travailleurs, immigrés de surcroît, l’Etat affiche simplement son mépris social. Entre économies à répétition sur le nombre de fonctionnaires et démagogie anti-immigrés, voilà les ingrédients qui transforment l'accueil dans les préfectures en enfer pour les pauvres, comme d’ailleurs pour les employés de la préfecture.

Toulouse – Cité Administrative

Vive la lutte du personnel du nettoyage !

Brève
22/03/2023

En grève depuis le 10 mars, les employés du ménage de la Cité Administrative (majoritairement des femmes) protestent contre la dégradation scandaleuse de leurs conditions de travail.

Depuis le début de l’année où la société ISS a repris le marché, ils se retrouvent à une dizaine d’agents (car les malades ne sont pas remplacés) + 1 machiniste pour entretenir les nombreux bureaux, sanitaires et couloirs de la Cité administrative où travaillent près de mille salariés et en plus, reçoit du public. Auparavant ils étaient 19 et, dans les années 90, ils étaient près de 40 dont 4 machinistes! Les salaires sont de l’ordre de 700 €.

Ecrasés par le travail, méprisés par leur patron, aujourd’hui, ces salariés se battent pour défendre leur dignité de travailleurs : « On n’est pas des esclaves ». Ils demandent à revenir, au moins, à la situation qui existait avec leur ancien patron et à bénéficier d’au moins un échelon de plus.

Ils ont reçu le soutien du personnel de la cité administrative.

Mais leur employeur, le géant ISS fait la sourde oreille. Pourtant, en 2016, il a réalisé un bénéfice net de 2 220 millions de  couronnes danoises, soit 300 millions d’euros et a décidé d’augmenter de 4 % le dividende servi aux actionnaires.

Les revendications, les conditions de travail, les salaires de ces travailleuses et de ces travailleurs doivent passer avant les intérêts des actionnaires !