USA : Trump, Clinton, des ennemis de la classe ouvrière

Article du journal de La Réunion
02/11/2022

Trump, milliardaire, magnat de l’immobilier, gloire de la télé-réalité en rajoute dans son discours méprisable. Ainsi alors qu’il s’est fait prendre la main dans le pot de confiture quand la presse a révélé qu’il avait réussi à ne pas payer d’impôts depuis des décennies, il s’en est vanté en disant que cela prouverait son intelligence. Quand il a été démontré qu’il se servait de sa renommée pour agresser sexuellement des femmes, il les a encore insultées et dénigrées.

Trump est un ennemi juré des travailleurs. Mais si parmi ses soutiens il y a de nombreux travailleurs et des pauvres, c’est parce que ces derniers ont été poussés dans ses bras par la longue histoire des trahisons des autres hommes politiques, républicains et démocrates.

D’autres travailleurs, en plus grand nombre, révulsés par Trump et ce qu’il représente, vont voter Hillary Clinton. Mais si elle n’est pas aussi répugnante que Trump, elle reste un défenseur efficace de la classe capitaliste, et donc aux dépens de toute la classe ouvrière. Au Congrès, pendant la crise financière de 2007-2008, alors que des millions de travailleurs perdaient leur emploi et leur logement, elle a voté pour le renflouement des banques et des grandes entreprises avec l’argent des contribuables. Comme sénatrice et comme ministre des Affaires étrangères, elle a soutenu les guerres au Moyen-Orient.

En fin de compte, Clinton et Trump ne sont pas si différents. Ce sont les deux faces de la même pièce capitaliste. Les travailleurs ont tout intérêt à se détourner de l’un comme de l’autre.