Migrants : la solidarité plus forte que la haine

Malgré la propagande haineuse de politiciens voulant faire croire que l’ensemble de la population serait hostile aux réfugiés, la droite ou l’extrême droite se sont trouvées dans de nombreux endroits ultra minoritaires face aux contre-manifestants appelant à accueillir les migrants.

Dans le même temps des propositions d’aide bénévole, pour faciliter l’intégration de ceux qui ont tout perdu, affluent dans les mairies.

Ainsi, vendredi 14 octobre dans le département des Côtes d’Armor en métropole, en présence de leurs élus régionaux, une soixantaine de militants du Front national opposés à l’accueil de migrants dans les petites communes de Trébeurden et Trégastel ont voulu « dénoncer la préférence étrangère » et « l’implantation forcée dans nos villages de Bretagne ». Ils se sont trouvés face à plus de 500 personnes qui tenaient à « les accueillir à bras ouverts ». Une centaine de bénévoles prêts à donner de leur temps pour leur venir en aide se sont fait connaître sur les deux villes.

Dans le département de l’Ardèche à Chomérac, le Front national a rassemblé 80 personnes. Mais, non loin de là, près de 300 personnes ont tenu à afficher leur soutien aux migrants, certains rappelant les traditions d’accueil des réfugiés dans la région. À Chamonix, dans les Alpes, le FN est tombé sur un os. Venus protester samedi 22 octobre contre la décision de la mairie, pourtant de droite, qui met deux appartements à disposition d’éventuels migrants, une quinzaine de militants frontistes se sont trouvés face à 300 Chamoniards favorables à leur accueil. Ils ont dû rapidement déguerpir.

La solidarité n’est pas un vain mot.