Hollande à Florange : menteur en 2012 et en 2016

Article du journal de La Réunion
02/11/2022

Lundi 17 octobre, quatre ans après ses promesses tonitruantes, Hollande est revenu discrètement chez Arcelor Mittal à Florange en Lorraine, loin des journalistes et des travailleurs venus lui rappeler les promesses non tenues.

Le 24 février 2012, en pleine campagne électorale, le candidat Hollande, juché sur le toit de la camionnette des syndicats, s’était adressé aux travailleurs d’Arcelor Mittal, mobilisés contre la fermeture des hauts-fourneaux. Il avait alors promis l’intervention de l’État. En vain, les politiciens s’agitent, les patrons décident, si bien que fin novembre 2012, Arcelor Mittal annonçait la fermeture définitive des hauts-fourneaux.

Hollande prétend maintenant qu’il n’y a eu aucun licenciement, aucune perte d’emplois. C’est un mensonge pur et simple. S’il n’y a pas eu de licenciements secs, 650 emplois ont bien été supprimés chez Arcelor Mittal, ce qui fait autant d’emplois en moins dans la région.

Des centaines d’emplois de sous-traitants ont été supprimés et combien d’intérimaires ont perdu leur travail... sans être pour autant considérés comme licenciés.

En Lorraine, plus grand monde ne croit aux mensonges des politiciens au service des riches. Plus grand monde n’est dupe des bateleurs de foire et des escaladeurs de camionnette. Pour se défendre, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes… comme cela a toujours été.