Grèce : tous d’accord pour faire payer la population

Le FMI, la BCE ou l’Union européenne (la Troïka) continuent d’examiner la dette grecque que tout le monde sait trop immense pour être remboursée. Le FMI plaiderait pour sa restructuration, contre l’avis de la Banque centrale européenne. Quant au  gouvernement Tsipras, il applique docilement les plans d’austérité qu’on lui a dictés, dégradant encore les conditions d’existence de la population.

Pendant ce temps, les fonds versés à la Grèce reviennent, majorés, dans les coffres des banques prêteuses : depuis 2010, sur les 260 milliards prêtés à la Grèce, 95 % sont retournés aux créanciers.

La Troïka est d’accord sur un point : la population grecque devra payer sans fin pour une dette dont elle n’est pas responsable et encore moins bénéficiaire.