Investissements sur les routes nationales en Franche-Comté

Le "tout camion", c'est "tout le monde" qui paie

Brève
10/04/2023

Manifestation contre le "tout camion" au tunnel du Mont Blanc (Source : Google image Association pour le respect du site du Mont Blanc)

Le ministère des transports et la DIREst viennent d'annoncer des investissements en hausse pour les routes nationales en Franche-Comté. Ils reconnaissent que les hivers et les camions abîment plus vite les routes qu'ailleurs, avec des conséquences sur tous les axes et pas seulement la RN 57 en direction de la Suisse. Quant aux autres routes, les collectivités territoriales qui en ont la charge se plaignent des effets de l'augmentation du nombre de camions, avec notamment un fort impact sur les rond-points.

Depuis 4 ans, le gouvernement a autorisé la circulation de camions de 44 tonnes sur 5 essieux, dans un contexte où les grandes entreprises "donneuses d'ordre" ont généralisé la production en flux tendu, avec des stocks qui sont toujours en circulation.  Les routes coûtent plus cher à construire et elles s'abîment plus vite, mais les grandes entreprises et les sociétés de transport ne paient rien de plus.

 

Corbenay Haute Saône

De mal en Py !

Brève
08/04/2023

L'entreprise Py Constructeur à Corbenay (70) est mise en liquidation judiciaire.

La société, spécialisée dans le matériel de concassage, se dit victime d’un défaut de paiement d’un major européen du BTP. Ce sont 20 salariés qui vont recevoir leur lettre de licenciement. Nicolas Py, héritier des fondateurs de cette entreprise familiale, déclare que c’est avant tout « la faute à la crise ».

Les grosses entreprises dictent leur loi à l'ensemble de l'économie et ont droit de vie ou de mort sur les travailleurs et l’ensemble de l’économie. Cette faillite montre encore une fois la nécessité de lever le secret bancaire et commercial afin de savoir quelle est la réalité des comptes. Nous n'avons pas à croire sur parole ceux qui nous disent "c'est la crise".

Foucherans (Jura)

Les aides-soignantes des Opalines en grève

Brève
05/04/2023

Une partie des aides soignantes de la maison de retaite Les Opalines de Foucherans ont fait grève lundi et mardi. Elles protestent contre le sous-effectif quasi permanent. Cette situation ne permet pas d'assurer "une qualité de prise en charge irréprochable, une écoute et des soins de qualité", ce que la direction de ce groupe d'une quarantaine de maison de retraite affirme garantir pour ses patients. 

Le personnel de cet établissement a déjà fait grève contre une mise à pied et des convocations jugées abusives de la part de la direction. 

Les maisons de retraite sont un marché et les investisseurs qui les gèrent cherchent à les faire fonctionner au moindre coût. 

PSA Sochaux

Leurs profits, c'est notre chômage

Brève
01/04/2023

L'effectif de PSA Sochaux vient de passer sous la barre des 9 000 salariés, il est même de 7658 salariés en CDI et CDD, si on enlève les travailleurs en congé senior toujours à l’effectif (761) et les 208 en congé de reclassement.

La baisse est continue depuis 40 ans : cet effectif était de 40 000 en 1980, 20 000 en 1995 et 10 000 en 2014... et ne signifie pas que moins de véhicules soient construits à Sochaux. Au contraire : l'intérim et les samedis travaillés explosent. Plus de boulot à l'intérieur, plus de chômeurs à l'extérieur, les actionnaires mènent une guerre sociale.

Le résultat, c'est plus de 2 milliards de bénéfices et 17 000 emplois supprimés par PSA en trois ans. Des bénéfices qui représentent l'équivalent du salaire de 50 000 ouvriers. C'est là qu'il faudra chercher de quoi arrêter l'hémorragie d'emplois et mettre fin au chômage.

Dole

Suppression d'une équipe de nuit au SMUR

Brève
31/03/2023

L'Agence régionale de santé (ARS) vient de confirmer la suppression d'une des deux équipes de nuit du Service d’urgence et de réanimation (SMUR) à Dole. Soit une équipe composée d’un médecin, d’un infirmier diplômé d’État et d’un ambulancier à bord d'un véhicule.

Cette "nouvelle organisation" est mise en place à Dole à compter du 1er avril 2017. La raison avancée, une baisse, paraît-il, des fréquentations. La solution proposée pour pallier cette suppression est l’héliSMUR de Besançon.

Samedi dernier 25 Mars, une manifestation dans les rues de Dole avait été organisée pour protester contre cette fermeture. Une pétition circule et a recueilli plusieurs milliers de signatures. Une grève du personnel de l’hôpital est envisagée pour la semaine prochaine.

A Dole comme partout ailleurs, l'accès aux soins pour la population est remis en cause. Le but de l’administration est bien plus de gérer la prétendue dette du système de santé, au profit des patrons et des financiers et au détriment des travailleurs.