Tours (Indre-et-Loire)

CHERCHEZ L'ERREUR

Brève
12/04/2023

 

Le 8 avril, sous le titre « La parole politique au détecteur de mensonge », la Nouvelle-République d'Indre-et-Loire a consacré un article à des étudiants en journalisme qui se sont employés à détecter les mensonges dans les propos des candidats à la présidentielle. Vaste programme, quand fleurissent tant de promesses purement électorales…Las : les deux seuls exemples cités concernent ceux qu'on appelle des « petits candidats » - J. Cheminade et Nathalie Arthaud.

Nathalie Arthaud, relèvent les investigateurs, a affirmé que le patron de PSA, Carlos Tavarès, gagne 45 000 € par jour. De fait, si la somme extravagante est bien réelle, la candidate de Lutte ouvrière s'est par contre trompée de Carlos... Celui qui gagne 45 000 € par jour, c'est Carlos Ghosn, le Pdg de Renault. Carlos Tavarès, lui, ne gagne « que » 14 500 € par jour !

Alors erreur, certainement. Mais mensonge ? Les lecteurs jugeront.

 

Orléans (Loiret)

Les travailleurs de TFN en grève

Brève
12/04/2023

Devant les réponses insatisfaisantes de leur direction et après plusieurs débrayages, les travailleurs de la société de nettoyage TFN du site de FAMAR Orléans sont en grève complète depuis le lundi 10 avril à plus d’une vingtaine, soit plus de 90 % de l’effectif. Ils revendiquent une prime de 60 euros. Pour beaucoup, les salaires avoisinent le SMIC horaire, et comme nombre d’employés sont aussi à temps partiel, ils sont bien en dessous de ce minimum. Ils exigent aussi la reconnaissance de leur qualification de travail sur leur grille de salaire conventionnelle. Le piquet de grève présent toute la journée devant l’usine est animé et chaleureux.

Ils ont reçu le soutien de militants d’autres entreprises et des travailleurs de l’usine. Dans l’usine, beaucoup qui découvrent leurs revendications se montrent solidaires de leur lutte. Car il est vrai que pour vivre dignement, c’est bien un salaire minimum de 1800 euros qu’il faudrait. Mais cela il faudra l’imposer tous ensemble !

Fleury-les-Aubrais (Loiret)

Lycée Jean Lurçat : Un titre de séjour pour Narcy !

Brève
07/04/2023

Narcy, arrivé du Congo-Brazzaville en 2014, aujourd'hui jeune majeur, a reçu une obligation de quitter le territoire (OQTF) début mars.

Scolarisé depuis trois ans au lycée Jean Lurçat, il prépare un Bac Pro menuiserie alu-verre et était membre de la délégation d'élèves ayant reçu à la rentrée scolaire la « clé du meilleur projet » des mains même de la ministre de l'éducation qui, aujourd’hui, laisse sans réponse l’interpellation qui lui a été adressée en faveur de Narcy.

Mais la mobilisation se poursuit avec une pétition de soutien qui a recueilli près de 800 signatures. Et alors que le recours déposé par les associations qui soutiennent ce jeune sera examiné le 25 avril au tribunal administratif d'Orléans, tous ceux qui le soutiennent n’entendent pas en rester là.

Narcy et tous les jeunes isolés étrangers du Loiret, dont le collectif a appelé avec succès à manifester mercredi 5 avril à Orléans, doivent pouvoir vivre ici parmi nous et y poursuivre leurs études.

Orléans (Loiret)

Trois lycées professionnels de l’agglomération en grève et dans la rue

Brève
05/04/2023

Mardi 4 avril, les enseignants des lycées professionnels Gaudier-Brzeska, Lurçat et Gauguin ont fait grève et ont manifesté à Orléans.

Les problèmes rencontrés sont partout les mêmes. Une baisse des moyens est encore prévue à la rentrée prochaine. Pourtant les difficultés rencontrées par les élèves vont en augmentant, et il faudrait au contraire des effectifs moins importants dans les classes.

Après avoir exprimé leur colère et réclamé des moyens pour l’Education, les manifestants se sont arrêtés devant le rectorat. Après deux journées de grève réussies, ils sont prêts à se mobiliser de nouveau si ce dernier fait la sourde oreille.

Vidéo

Orléans La Source (Loiret)

Les travailleurs de TFN en grève pour leurs revendications

Brève
28/03/2023

Les salariés de TFN ATALIAN, une entreprise de nettoyage, travaillant sur le site Famar à la Source, ont débrayé ce lundi 27 mars une deuxième fois en une semaine. Ils se battent pour obtenir une prime de 60 euros, à intégrer dans le salaire de base.

Alors que certains, dont la plupart sont des femmes, travaillent en temps partiel, ils revendiquent un emploi à temps complet. Ils dénoncent la pénibilité toujours plus accrue de leurs conditions de travail. Comme l’a déclaré un travailleur devant la presse ce lundi, « on dit que l’esclavage c’est fini, non, dans les sociétés de ménage c’est de l’esclavage ». Alors ils ne comptent pas en rester là et seront à nouveau en grève lundi prochain.