Dans le cadre de la suppression de 2 133 emplois annoncée par PSA, 206 emplois seront supprimés sur le site de Mulhouse. Étant donné les conditions de plus en plus dures et les bas salaires imposés aux travailleurs de l'usine, la direction trouvera peut-être des « volontaires » pour partir - notamment dans le cadre de préretraites - mais surtout, elle profitera de ces suppressions d'emplois pour aggraver encore l'exploitation de ceux qui resteront.

Les plans de suppressions d'emplois successifs des dernières années ont fait passer les effectifs de l'usine de 12 000 CDI en l'an 2000 à moins de 5800 aujourd'hui. Comme le dit un délégué CGT, cela fait près d'« un emploi en CDI supprimé chaque jour depuis 16 ans. »

C'est par l'aggravation de cette exploitation sur le site de Mulhouse et à l'échelle du groupe que PSA peut aujourd'hui afficher 2,4 milliards d'euros de bénéfices pour l'année et demie écoulée et que la famille Peugeot est une des plus riches de France.

Il n'y a aucune raison que les travailleurs fassent les frais d'une politique qui vise à enrichir toujours plus la famille Peugeot et les actionnaires du groupe.